Après une 1e Exposition Flash en septembre 2016
[Delphine Maury ⋅ « fragment 12/01/1927 »]
L’Atelier TA propose sa 2e Expo Flash pour la saison 2016-2017
« PUNK? »
Dans le cadre de la « Série Punk » pour fêter les 40 ans de ce mouvement et les 35 ans de la fameuse Radio FMR – Toulouse, ainsi que pour la Journée PIND aux Abattoirs de Toulouse, l’Atelier TA propose une exposition flash du 8 au 14 décembre 2016 : « Punk ? », une exposition qui questionne cette énergie qui a marqué durablement la culture occidentale depuis la fin des années 70.
Exposition Flash #2//16-17 @ Atelier TA du 8 au 14 décembre 2016
Soirée de vernissage le 8.12.2016 à partir de 18h30
Pour prolonger cette exposition nous vous proposons le 16.12.2016 à partir de 19h une soirée création radiophonique avec Radio FMR – Toulouse.
Du 9.12 au 14.12, tous les jours de 14h à 19h sauf le dimanche 11.12
Entrée libre
« Punk? »
Questionner l’énergie Punk 40 ans plus tard
Bien que puisant ses origine au cœur des années 60 avec des groupes de rock and roll comme les Stooges, 13th Floor Elevators ou les Motor City Five, originaires pour la plupart de la ville de Detroit, bien que ce mouvement de fond soit passé par le New York des Dolls ou des Ramones, il a explosé à la figure de l’Occident comme un mouvement radical ultime dans l’Angleterre déprimée de la deuxième moitié des années 70.
Ce mouvement intellectuellement anarchiste fut fortement influencé par les situationnistes pour leurs critiques de la société du spectaculaire-marchand.
Le Punk s’inscrit aussi et bien sûr dans la filiation Dada, les artistes punks assument leur irrespect et affichent leur total mépris envers un passé obsolète. Ils provoquent et amènent à réfléchir sur les fondements de la société
La première fois que le mot « Punk » est utilisé pour qualifier la musique d’un groupe de rock ce fut sous la plume de Lester Bang à propos des MC5. Mais il est intimement associé à la période 1976-1979, de la scène musicale anglaise. La période se réduit pour les puristes qui affirmaient que le mouvement serait enterré à la sortie du premier album de Siouxsie and the Banshees (The Scream), album sorti en novembre 1978.
Pour le grand public ce mouvement reste cantonné à une expression musicale sans nuances et une mode vestimentaire outrancière.
Mais comme tout mouvement de fond le Punk a impacté bien des domaines artistiques, les arts visuels évidemment, à l’image de la musique de ce mouvement, les artistes visuels, graphistes pour la plupart, explorent de multiples terrains dans l’énergie du DIY (Do It Yourself). Du Bad Painting à l’Art ASCII, du Body Art à l’Art Vidéo, de l’Hyper-réalisme au Muralisme, de l’Art Sociologique au Street-Art.
Formellement, des artistes comme le Groupe Bazooka utilisent les codes de la culture populaire pour les détourner. On voit fleurir des formes graphiques aux pochoirs sur les murs des métropoles de nouvelles images qui font copuler l’univers mercantile avec l’iconographie politique. La lettre et le slogan entrent en force dans cet univers visuel. Figure emblématique de l’esthétique Punk le graphiste Jamie Reid donne le la en utilisant les pochettes de disques comme instruments de détournement des valeurs sociales. Mais aussi la performance et le multi-média naissant, scène musicale oblige. Couleurs saturés ou noir et blanc, mauvais goût et refus des conventions comme un coup de pied dans la fourmilière sombre de ces années de plomb.
Une exposition avec le fond documentaire graphique de Radio FMR.
Ainsi que les travaux des artistes :⋅ Bomb’Age
. A4 Putevie
. Antoine Meyer
. Manuel Pomar
. Stéphane Castet
. Fräneck
. Philippe Pitet
. Christophe Giffard – Categorie4Une performance-lecture de Julie Pichavant – Zart Cie et Philippe Pitet : « Fassbinder – Work In Progress » (19h30).
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